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5 décembre 2022 1 05 /12 /décembre /2022 21:23

Lecture du livre de la Genèse 3, 9-15. 20

Marie conçue sans péché, a donné au monde le Fils qui a écrasé le mal qui rongeait l’humanité.

Quand Adam eut mangé du fruit de l’arbre, le Seigneur Dieu l’appela et lui dit : « Où es-tu donc ? » Il répondit : « J’ai entendu ta voix dans le jardin, j’ai pris peur parce que je suis nu, et je me suis caché ». Le Seigneur reprit : « Qui donc t’a dit que tu étais nu ? Aurais-tu mangé de l’arbre dont je t’avais interdit de manger ? » L’homme répondit : « La femme que tu m’as donnée, c’est elle qui m’a donné du fruit de l’arbre, et j’en ai mangé ». Le Seigneur Dieu dit à la femme : « Qu’as-tu fait là ? » La femme répondit : « Le serpent m’a trompée, et j’ai mangé ». Alors le Seigneur Dieu dit au serpent : « Parce que tu as fait cela, tu seras maudit parmi tous les animaux et toutes les bêtes des champs. Tu ramperas sur le ventre et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie. Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance : celle-ci te meurtrira la tête, et toi, tu lui meurtriras le talon ». L’homme appela sa femme Ève (c’est-à-dire : la vivante), parce qu’elle fut la mère de tous les vivants. — Parole du Seigneur.

Psaume 97

R/ : Chantez au Seigneur un chant nouveau, car il a fait des merveilles.

  • Chantez au Seigneur un chant nouveau, car il a fait des merveilles ; par son bras très saint, par sa main puissante, il s'est assuré la victoire. R/
  • Le Seigneur a fait connaître sa victoire et révélé sa justice aux nations ; il s'est rappelé sa fidélité, son amour, en faveur de la maison d'Israël. R/
  • La terre tout entière a vu la victoire de notre Dieu. Acclamez le Seigneur, terre entière, sonnez, chantez, jouez ! R/

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Éphésiens 1, 3-6.11-12

Ce que Dieu notre Père veut accomplir en nous : nous rendre saints et irréprochables devant lui, il l’a réalisé à l’avance en Marie, conçue sans péché.

Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ ! Il nous a bénis et comblés des bénédictions de l’Esprit, au ciel, dans le Christ. Il nous a choisis, dans le Christ, avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints, immaculés devant lui, dans l’amour. Il nous a prédestinés à être, pour lui, des fils adoptifs par Jésus, le Christ. Ainsi l’a voulu sa bonté, à la louange de gloire de sa grâce, la grâce qu’il nous donne dans le Fils bien-aimé. En lui, nous sommes devenus le domaine particulier de Dieu, nous y avons été prédestinés selon le projet de celui qui réalise tout ce qu’il a décidé : il a voulu que nous vivions à la louange de sa gloire, nous qui avons d’avance espéré dans le Christ. — Parole du Seigneur.

Alléluia. Alléluia. Je te salue, Marie, Comblée-de-grâce : le Seigneur est avec toi, tu es bénie entre les femmes. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1, 26-38

Marie comblée de grâce par son immaculée conception, devient la mère de Jésus par qui nous vient toute grâce.

En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi ». À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin ». Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t‑il se faire, puisque je ne connais pas d’homme ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu ». Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole ». Alors l’ange la quitta. — Acclamons la Parole de Dieu.

Homélie

C'est toujours dans l’émerveillement que nous célébrons chaque année, à la date du 8 décembre, le mystère de l’Immaculée Conception.

Il évoque, en effet, le singulier privilège dont le Père des Cieux voulut enrichir Marie dès le premier instant de son existence pour la préparer à sa mission exceptionnelle de Mère de Dieu et des hommes et qui fait d'Elle un chef-d’œuvre inouï de pureté et de grâce, d’idéale beauté et de suréminente sainteté.

Ce mystère éblouissant qui, d’emblée, place Marie à la cime des grandeurs créées, c'est sous son double aspect négatif et positif qu'il convient de le contempler.

Ce que la Foi nous révèle tout d'abord c'est que Marie a connu dès le point de départ une immunité totale à la faute originelle.

La désastreuse contagion qui depuis la chute du premier couple humain atteint tous les hommes ne l’a même pas effleurée « et cela, nous affirme le Pape Pie IX, par une grâce et un privilège particulier de Dieu Tout – Puissant et en vue des mérites de Jésus-Christ, Sauveur du genre humain ».

Ce que la Rédemption du Christ a réalisé chez tous les autres fils d’Adam par mode de libération, elle l’a réalisé magnifiquement en Elle par mode de préservation.

Ce qui signifie que pour la Mère du Rédempteur, la Rédemption fut radicale dès l’origine. Fille d’une race de péché, Elle n’a pas encouru le péché de la race. Et c’est d’abord pour Elle que le sang de Jésus son Fils a coulé, ce sang dont Elle sera un jour la source. Quelqu’un a dit très justement que Marie est la « Fille ainée de la Passion », c’est-à-dire la première des rachetés. Et c’est parce que la victoire de la Croix fut en Elle si absolue que l’Immaculée a pu, des le premier instant, tenir sous son talon la tête de Satan, comme ce fut annoncé par Dieu lui-même après la chute originelle : « Je mettrai une hostilité entre toi et la Femme, entre ta descendance et sa descendance, elle t’écrasera la tête ».

Comme c’est nettement signifié sur la Médaille miraculeuse. La conséquence logique de cette singulière préservation de la faute originelle c’est qu’en Marie l’absence de péché sera totale. Jamais chez Elle la moindre faute vénielle, jamais la moindre imperfection. Durant tout le cours de son pèlerinage terrestre la « Sans-Tâche » ignorera absolument cet aiguillon de la concupiscence qui attire vers le bas, cette écharde dans la chair qui a tellement tourmenté l’Apôtre Paul (et qui nous tourmente si fort nous aussi à certaines heures).

C’est pourquoi l’Eglise a toujours fait sienne la réflexion de Saint Augustin : « Quand il s’agit de péché je ne veux pas qu’il en soit question pour Elle ».

Après cet aspect négatif du mystère de l’Immaculée Conception, ce que la Foi chrétienne met plus encore en lumière c'est son aspect positif, à savoir la plénitude de grâce qui des le premier instant de son existence éleva Marie à un degré de sainteté incomparablement supérieur à celui de tous les anges et tous les saints réunis.

Dans le monde surnaturel l’âme de la Toute-Aimée de Dieu apparut comme un cristal très pur tout rayonnant de la splendeur divine. La divinisation de tout son être inondé par la grâce sanctifiante fit d’Elle l'image la plus ressemblante de Dieu et le plus beau temple vivant de la Trinité qui n’ait jamais été. Et pourtant cette merveilleuse communion avec Dieu ne fut pour la « pleine de grâce » qu’un point de départ, une plénitude initiale appelée à s’accroître en chacun de ses actes dans une proportion de plus en plus grande qu’il serait téméraire de vouloir mesurer. Toute la vie de la Vierge fidèle se présente des lors a nos regards comme une prodigieuse ascension spirituelle qu’Elle réalisa par un parfait exercice des vertus théologales de Foi, d'Espérance et de Charité ainsi que de toutes les vertus morales sous la motion des dons du Saint-Esprit et dont l’apothéose fut une totale fusion en Dieu dans le rayonnement de sa gloire au jour de l’Assomption.

Que notre attitude face à une sainteté si sublime ne soit pas de découragement ! Parce qu'Elle est fille de notre race et donc notre sœur en humanité, la Vierge Immaculée demeure très proche des pauvres pécheurs que nous sommes. D’ailleurs Dieu ne l’a si totalement comblée, si totalement possédée que pour nous la donner plus totalement dans le mystère particulièrement émouvant de sa maternité spirituelle.

Son incomparable éducation vis-à-vis de nos âmes consiste surtout à stimuler et à soutenir nos efforts pour que nous progressions vers cette divinisation que Dieu veut pour nous comme il l’a voulue pour Elle. Oh certes ! Nous ne sommes pas nés immaculés, mais nous pouvons le devenir, si nous collaborons à l’action conjointe du Saint-Esprit et de Marie ; nous pouvons être « immaculisés » comme disait Saint Maximilien Kolbe.

C’est tout le sens de notre croissance spirituelle, du développement en nous de la grâce sanctifiante qu’à notre tour nous avons reçue, non en plénitude, mais à l’état de germe au moment du Baptême, croissance qui doit se réaliser peu à peu, dans l’exacte mesure où nous laissons à Dieu la liberté de nous modeler pour nous configurer à l’image de son Fils Jésus.

Mystère stupéfiant que Saint Paul a exprimé en ces termes : « Dieu nous a choisis pour que nous soyons saints et sans péché devant sa Face grâce à son amour... Lui qui nous a prédestinés à être pour Lui des fils adoptifs en Jésus-Christ » (Eph. I ; 4-5).

Lectures et Homélie de la fête de l'Immaculée Conception en DOCX et PDF

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28 novembre 2021 7 28 /11 /novembre /2021 22:05

Lecture du livre de la Genèse 3, 9-15. 20

Marie conçue sans péché, a donné au monde le Fils qui a écrasé le mal qui rongeait l’humanité.

Quand Adam eut mangé du fruit de l’arbre, le Seigneur Dieu l’appela et lui dit : « Où es-tu donc ? » L’homme répondit : « J’ai entendu ta voix dans le jardin, j’ai pris peur parce que je suis nu, et je me suis caché ». Le Seigneur reprit : « Qui donc t’a dit que tu étais nu ? Aurais-tu mangé de l’arbre dont je t’avais interdit de manger ? » L’homme répondit : « La femme que tu m’as donnée, c’est elle qui m’a donné du fruit de l’arbre, et j’en ai mangé ». Le Seigneur Dieu dit à la femme : « Qu’as-tu fait là ? » La femme répondit : « Le serpent m’a trompée, et j’ai mangé ». Alors le Seigneur Dieu dit au serpent : « Parce que tu as fait cela, tu seras maudit parmi tous les animaux et toutes les bêtes des champs. Tu ramperas sur le ventre et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie. Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance : celle-ci te meurtrira la tête, et toi, tu lui meurtriras le talon ».

L’homme appela sa femme Ève (c’est-à-dire : la vivante), parce qu’elle fut la mère de tous les vivants. – Parole du Seigneur.

Psaume 97

R/ : Chantez au Seigneur un chant nouveau, car il a fait des merveilles.

  • Chantez au Seigneur un chant nouveau, car il a fait des merveilles ; par son bras très saint, par sa main puissante, il s'est assuré la victoire. R/
  • Le Seigneur a fait connaître sa victoire, et révélé sa justice aux nations ; il s'est rappelé sa fidélité, son amour, en faveur de la maison d'Israël. R/
  • La terre tout entière a vu la victoire de notre Dieu. Acclamez le Seigneur, terre entière, sonnez, chantez, jouez ! R/

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 1, 3-6. 11-12

De toute éternité, nous sommes devant les yeux de Dieu et il a choisi de nous sauver. Benoit XVI.

Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ ! Il nous a bénis et comblés des bénédictions de l’Esprit, au ciel, dans le Christ. Il nous a choisis, dans le Christ, avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints, immaculés devant lui, dans l’amour. Il nous a prédestinés à être, pour lui, des fils adoptifs par Jésus, le Christ. Ainsi l’a voulu sa bonté, à la louange de gloire de sa grâce, la grâce qu’il nous donne dans le Fils bien-aimé.

En lui, nous sommes devenus le domaine particulier de Dieu, nous y avons été prédestinés selon le projet de celui qui réalise tout ce qu’il a décidé : il a voulu que nous vivions à la louange de sa gloire, nous qui avons d’avance espéré dans le Christ. – Parole du Seigneur.

Alléluia. Alléluia. Je te salue, Marie, Comblée-de-grâce : le Seigneur est avec toi, tu es bénie entre les femmes. Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 1, 26-38

Ô femme remplie et plus que remplie de grâce, dont la surabondante plénitude se répand sur tout la création pour la rétablir ! Anselme de Cantorbéry.

En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi ». À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin ». Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je ne connais pas d’homme ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu ». Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole ».

Alors l’ange la quitta. – Acclamons la Parole de Dieu.

Homélie

Si l’Eglise a voulu que la fête de l’Immaculée Conception soit célébrée au cœur de l’Avent, ce n’est pas sans raison. C’est pour nous montrer que Dieu lui-même a préparé la venue de son Fils en ce monde en lui choisissant une mère digne de Lui.

L’Eglise, Maîtresse de Vérité nous enseigne qu’en désobéissant à Dieu nos premiers parents Adam et Eve perdirent la vie de la grâce : cette vie divine d’intime communion à Dieu qui devait les conduire au Ciel. Cet état de séparation d’avec Dieu qui porte le nom de péché originel s’est transmis à tous les hommes. C’est ainsi que depuis Adam et Eve toute âme humaine arrive à l’existence en état de péché c'est-à-dire privée de la vie de communion intime avec Dieu. Il existe cependant une exception, une seule : c’est la Vierge Marie.

Par une grâce et un privilège de Dieu tout puissant celle qui devait être la Mère du Rédempteur fut conçue sans péché. Dès le premier instant son âme se trouve totalement immunisée à la faute originelle. Et la conséquence logique de cette singulière préservation c’est qu’en Elle l’absence de péché fut totale. Jamais chez Elle le moindre péché véniel, jamais la moindre imperfection.

Ce n’est là, pourtant, que le côté négatif d’une réalité sublime : il ne suffit pas, en effet, de dire que Marie est sans péché il faut dire aussi et surtout qu’Elle est la Toute-Sainte et cela d’une manière indépassable.

Nous tous, autant que nous sommes, nous savons par une douloureuse expérience que deux forces opposées travaillent notre âme et s’en disputent la maîtrise. Il y a une force de mort (qui est une conséquence du péché originel). Elle pèse de tout son poids sur nos énergies et nous attire sans cesse vers le bas (vers la fange des marécages où l’on s’enlise).

Mais il y a aussi une force de vie qui nous pousse vers les cimes, vers les choses d’En-Haut vers tout ce qui est bien, grand et beau, c'est-à-dire vers Dieu.

Or, en Celle que nous appelons l’Immaculée, il n’y a aucune puissance de mort, aucun attrait vers le bas. Tout en Elle n’est que tension et propulsion vers le Haut, jaillissement vers le Ciel. Tel un feu qui monte sans cesse, ainsi les pensées, les aspirations, les sentiments de Marie s’élèvent constamment vers le Ciel. Elle est vraiment « la petite Servante du Seigneur dont les yeux sont fixés sur la personne de son Maître pour obéir à ses moindres désirs – qu’il me soit fait selon ta Parole ».

Elle est toujours disponible pour faire ce que Dieu veut. Son unique souci, sa suprême ambition c’est d’aimer toujours plus, sans mesure, sans limites, le Seigneur et son prochain. « De tout son cœur, de toute son âme, de toute sa force ».

Marie n’appartient qu’à Dieu, elle lui est entièrement consacrée, elle ne vit que pour Lui

- Toutes ses pensées et tous ses désirs sont pour Lui, elle est toujours en état de prière.

- Toutes ses occupations, qui le plus souvent, sont celles d’une humble ménagère (mère de famille) sont accomplies par amour pour Lui.

Comme nous avons raison de lui adresser, à la suite de l’ange, ce beau compliment du « Je vous salue » ce qui veut dire « en vous il n’y a que la Vie divine, vous êtes la personne la plus comblée de Dieu, vous êtes son chef d’œuvre, sa plus belle réussite ».

Frères et sœurs, nous avons tous fait cette constatation : lorsqu’un miroir bien propre baigne dans la lumière éblouissante du soleil, il resplendit comme le soleil lui-même : on dirait qu’il contient le soleil. C’est encore plus vrai et plus beau lorsqu’il s’agit de Marie : parce que son cœur est Immaculé et tout rayonnant d’amour il reflète avec éclat la lumière étincelante de Dieu, sa parfaite sainteté.

Cette richesse de grâce, cette sainteté suréminente qui fait de Marie la créature la plus proche de la Sainte Trinité, ne l’isole pas pour autant des pauvres pécheurs que nous sommes. Bien qu’elle ne soit pas née pécheresse, elle est une fille de notre race et reste par conséquent très proche de nous. D’ailleurs Dieu ne l’a si totalement comblée, si totalement possédée que pour nous la donner plus totalement en faisant d’Elle notre Mère dans l’ordre de la grâce. Donc loin de nous laisser décourager par cette prodigieuse réussite qu’est la Vierge Immaculée, toute Sainte, disons-nous bien que sa grandeur incomparable n’est pas autre chose, en fait, que l’œuvre de la grâce de Dieu en Elle et que si Dieu nous a appelés à l’existence c’est pour réaliser aussi dans nos âmes une œuvre de grâce toute semblable.

Oh certes ! Nous ne sommes pas « nés immaculés », mais nous pouvons le devenir. N’est-ce pas d’ailleurs tout le sens de notre croissance spirituelle ? Du développement en notre âme de la vie divine, cette vie divine que nous avons reçue, à notre tour au moment du baptême, non pas en plénitude (c’est bien évident) mais à l’état de germe. Cette croissance spirituelle doit se réaliser peu à peu, dans l’exacte mesure où nous laissons à Dieu la liberté de nous modeler pour nous configurer à l’Image de Jésus. Et sommes-nous assez convaincus que pour nous aider à progresser à pas d’amour sur cette route de la sanctification nous avons besoin de contempler assidûment celle qui est le prototype inégalable de la perfection souhaitée par Dieu : Marie Immaculée, la Toute-Sainte.

N’avez-vous pas remarqué, frères et sœurs, que dès qu’on s’approche d’Elle et que, dans une prière contemplative, on se laisse fasciner par le charme de son regard et de son sourire : on se sent déjà meilleur, on est comme plongé dans un bain de pureté, de douceur et d’amour, on reprend courage et on trouve des nouvelles forces pour mieux prier, travailler souffrir et aimer. La Vierge de Lumière, Mère de la Divine Grâce éduque avec un art consommé l’âme qui se livre totalement à son influence maternelle. Elle sait la détacher de tout ce qui pourrait entraver ou freiner son élan vers les choses d’En-Haut... En ennoblit spirituellement et attire en elle les grâces de l’Esprit-Saint, l’Esprit de Sainteté.

Oui, heureuse l’âme qui, ayant compris ce grand secret de la vie spirituelle s’établit par une consécration totale d’elle-même dans le Cœur Immaculé de Marie. Elle est dans un ascenseur qui peu l’élever, si elle est fidèle, jusqu’aux sommets de l’Amour et de l’Union à Dieu.

Amen.

 

Nouvelle Préface

Vraiment, il est juste et bon, pour ta gloire et notre salut, de t'offrir notre action de grâce, toujours et en tout lieu, à toi, Seigneur, Père très saint, Dieu éternel et tout-puissant.

Car tu as préservé la Bienheureuse Vierge Marie de toute souillure du péché originel, tu l’as comblée de ta grâce en plénitude pour préparer en elle une mère vraiment digne de ton Fils et manifester l’origine de l’Église, l’Épouse sans tache ni ride, resplendissante de beauté. Cette vierge très pure devait nous donner le Fils, l’Agneau innocent qui effacerait nos fautes. Pour ton peuple, tu la disposais à être, parmi toutes les femmes, l’avocate de la grâce et le modèle de la sainteté.

C’est pourquoi, unissant nos voix à celles des anges, nous te louons dans la joie en proclamant : Saint !...

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1 décembre 2015 2 01 /12 /décembre /2015 16:15

Evangile du 8 décembre selon saint Marc

Ce n’est pas sans raison que l’Eglise a placé la fête de l’Immaculée Conception au cœur de l’Avent. L’incomparable figure de Marie Immaculée éclaire, en effet d’une manière particulière ce temps de joyeuse espérance. Pour un privilège unique le sacrifice rédempteur de la Croix qui nous a purifiés du péché originel en a totalement préservé la Vierge Marie. A l’instant décisif de l’Annonciation, l’Ange Gabriel s’est adressée à Elle en ces termes : « Je te salue, remplie de grâce », car il voyait en Elle la créature « dans sa splendeur originelle », telle qu’elle sortit des mains du Créateur au commencement du monde : « la femme dans la grâce enfin restituée » comme l’a si bien dit notre poète Claudel.

« Je te salue remplie de grâce ». En Marie tout est grâce, en effet ; tout vient de Dieu et tout est pour Dieu, pouvait-il en être autrement de celle qui était prédestinée à devenir la Mère du Fils de Dieu se faisant homme ?

« Bénie entre toutes les femmes ». Marie appartient néanmoins à notre race. Rachetée autrement que nous, elle l’a été, ainsi que nous par la mort de Jésus son Fils. Elle est tout comme nous, fille du Calvaire et du Sang Rédempteur. Si bien qu’entre la vocation unique de la Mère de Dieu et la nôtre, il y a une différence de degré énorme, mais pas différence de nature. Nous différons d’Elle au départ, mais pas au terme... Car nous sommes destinés tout comme Elle, à être associés intimement à cette prodigieuse vie de connaissance et d’amour qui est Celle de la bienheureuse Trinité.

C’est dans cette perspective, frères et sœurs, qu’il nous faut comprendre la déclaration étonnante de Jésus dans l’Evangile. Déclaration qui sans porter atteinte à la grandeur incomparable de sa très Sainte Mère, met en relief la dignité universelle des chrétiens... « Voici ma mère et mes frères, affirme Jésus, en promenant son regard sur ceux qui sont autour de lui. Quiconque fait la volonté de Dieu, celui-là m’est un frère et une sœur et une mère ». Certes, nous ne sommes pas nés immaculés mais nous pouvons le devenir si nous accomplissons la volonté de Dieu, répondant ainsi à notre vocation première qui est la Sainteté. Considérée sous cet angle, le mystère de l’Immaculée Conception, qui prélude au relèvement de l’humanité est un phare lumineux qui nous indique le chemin de notre propre salut... Car, voyez-vous, la fête de l’Immaculée Conception, ce n’est pas autre chose que la fête de ce qu’on appelle l’état de grâce. Or, la grâce en nous ce n’est pas quelque chose, mais la présence de quelqu’un, la présence de Dieu vivant Père, Fils et Saint-Esprit, au plus intimement de nous-mêmes. Seulement attention ! La présence habituelle de Dieu en nous ne saurait rester inactive... Il ne faudrait pas considérer l’état de grâce seulement comme le fait de n’être pas en état de péché mortel... L’absence de péché mortel n’est que l’aspect négatif de l’habitation de Dieu en nous, laquelle implique une communauté de vie spirituelle de penser, d’affections, de désirs, de volontés entre Dieu et nous, communauté qui allant toujours croissante recevra un jour son épanouissement dans l’union définitive du ciel.

Saint Jean affirme que Dieu nous a aimés le premier. L’état de grâce où nous entrons par le Baptême est un don gratuit mais Marie ne mérite pas davantage. Créée dans cet état surnaturel, son mérite à Elle, fut de répondre à ce privilège par un amour digne du Seigneur, exclusif de tout péché. Et quoique ce fût pour Elle, une nouvelle grâce d’être choisie pour être la Mère du Sauveur, elle a obtenu cette prérogative par sa fidélité indéfectible. Dieu a jeté son regard sur Elle parce qu’elle était volontairement et joyeusement restée l’Immaculée : celle qui n’avait point failli, qui n’avait jamais voulu appartenir à personne d’autre qu’à Lui, le Seigneur. Et devant la Vierge de Nazareth toute remplie de la présence de Dieu, l’ange s’incline comme si elle était sa concitoyenne du ciel : « Je te salue, remplie de grâce, le Seigneur est avec Toi ». Le dessein divin que l’ange fait connaître à la petite fiancée de Joseph va bouleverser sa vie, comme déjà il trouble son esprit...

Tout cela, certes la dépasse et confond son humilité, mais ne vient pas à bout de sa docilité et de sa confiance. « Je suis la Servante du Seigneur », dit-elle, et l’ange la quitta. Par l’œuvre de l’Esprit-Saint le Verbe s’était fait chair. Bientôt une humanité recréée dans un état de justice et de sainteté véritable va remplacer l’humanité pécheresse : Marie en est le premier et magnifique exemplaire. Avec quelle fierté ne devons-nous pas l’admirer ? Une enfant de notre race est donc restée fidèle à la volonté initiale du Créateur. La preuve est faite qu’une créature humaine est capable de ne pas pécher avec le secours de la grâce. Eh bien ! C’est cela précisément que Jésus attend et obtiendra de ses disciples pourvu qu’ils imitent l’esprit de foi de Marie, son humilité, sa générosité totale dans l’accomplissement de toutes les volontés de Dieu... Sa parole « Quiconque fait la volonté de Dieu m’est un frère, une sœur, une mère », est à prendre au pied de la lettre. Jésus n’a pas dit aux disciples qui l’entouraient : ils pourront être, ils seront comme ma mère... Non, l’assimilation est beaucoup plus complète. Elle se produit dans le présent : « Voici ma mère, voici mes frères ». Il ne s’agit pas ici de parenté naturelle, ni d’un simple apparentement moral comme on dit d’un ami qu’il est pour un frère... La vérité est que pas Jésus-Christ nous sommes devenus réellement fils adoptifs de Dieu. La merveille est que l’état de grâce nous fait entrer surnaturellement, mais réellement dans la famille de Dieu. Et l’état de grâce se reconnaît à ce signe que nous voulons tout ce que Dieu veut...

Frères et sœurs, si Dieu a voulu élever tout de suite à la sainteté celle qui serait sa mère, ne perdons pas de vue cependant qu’il a créé le monde et que son Fils a régénéré l’humanité dans son sang rédempteur dans l’unique but de faire de nous des saints. « Le monde est une machine à faire des dieux » disait Bergson. Chaque année la fête de l’Immaculée Conception revient opportunément nous rappeler qu’un tel idéal n’est pas impossible, parce que le péché n’est pas inhérent à la nature humaine. Le péché n’est qu’un accident et depuis que Jésus nous a rétablis dans l’état de grâce c’est un accident toujours évitable. Oh certes, le chrétien trébuche souvent, parfois il tombe mais il se relève et au prix de nombreux efforts soutenus par la grâce, il avance quand même dans la vie, joyeux et confiant, dans la splendeur cachée du Dieu infiniment saint qui habite son âme.

Frères et sœurs, retenons bien ceci, Dieu a fait ce chef d’œuvre unique, Marie Immaculée, mais ce prototype il veut le reproduire en tous les hommes dans la mesure où ils accorderont leur volonté avec la sienne. « Quiconque fait la volonté de Dieu, celui-là m’est un frère, une sœur, une mère.

Amen.

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 17:11

Chers frères et sœurs, « quand les temps furent accomplis, nous dit Saint Paul dans sa Lettre aux Galates, Dieu envoya son Fils, né d’une femme ».

Mais comme ce Fils, caché de toute éternité dans le sein du Père, préexistait  à tout l’univers créé, il eut le privilège unique (si l’on peut dire) de choisir sa Mère et de la former selon ses désirs, faisant d’Elle ce chef d’œuvre de pureté et de grâce, d’idéale beauté et de suréminente sainteté, qu’il nous est donné de contempler – et avec quel émerveillement – dans le mystère de l’Immaculée Conception. Jésus a dit en s’adressant à une grande mystique de notre temps : « Parler de la Conception de Marie, la Sans Tache, cela signifie, se plonger dans l’azur, dans la lumière, dans l’amour ».

Eh bien ! Par la réflexion et surtout par la prière, laissons-nous immerger quelques instants dans ce grand mystère de la Femme entre toutes bénie, de la Femme Prédestinée qui pour être à la hauteur de sa mission exceptionnelle de Mère de Dieu et Mère des hommes, a été comblée par la munificence divine, de si extraordinaires richesses de grâce que son âme, toute transparente à Dieu resplendit d’un éclat sans pareil, rayonne une sainteté telle, qu’on ne peut en imaginer de plus grande, après celle de son Fils Jésus, le Dieu fait homme.

Chers frères et sœurs, l’éblouissant mystère de l’Immaculée Conception qui est celui de la merveilleuse sanctification de Marie dans le premier instant de son existence doit être contemplé sous son double aspect : négatif et positif. Ce que la Foi nous révèle tout d’abord, c’est que Marie a connu dès le point de départ une immunité totale à la faute originelle.

La désastreuse contagion qui depuis la chute du premier couple humain atteint tous les hommes ne l’a même pas effleurée et cela nous affirme le Pape Pie IX « par une grâce et un privilège particulier de Dieu Tout-Puissant et en vue des mérites de Jésus-Christ, Sauveur du genre humain ».

Ce que la Rédemption du Christ a réalisé chez tous les autres fils d’Adam par mode de libération, Elle l’a réalisé magnifiquement chez Elle par mode de préservation.

Ce qui signifie que pour la Mère du Rédempteur, la Rédemption fut radicale dès l’origine. Fille d’une race de péché, Elle n’a pas encouru le péché de la race. Et c’est d’abord pour Elle, que le Sang de Jésus son Fils a coulé, ce Sang dont Elle sera un jour la source.

Quelqu’un a dit très justement que Marie est la « Fille aînée de la Passion », c’est-à-dire la première des rachetés. Et c’est parce que la victoire de la Croix fut en Elle si absolue que Marie a pu, dès le premier instant, tenir sous son talon la tête de Satan, comme ce fut annoncé par Dieu Lui-même après la chute originelle : « Je mettrai une hostilité entre toi et la Femme, entre ta descendance et sa descendance, Elle t’écrasera la tête ».

Et comme c’est nettement signifié sur la Médaille Miraculeuse, cette Médaille de l’Immaculée sur laquelle est aussi gravée, comme chacun sait, la belle invocation :

« Ô Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous ».

Invocation qui constitue une très simple mais véritable Profession de Foi en ce mystère. La conséquence logique de cette singulière préservation de la faute originelle, c’est qu’en Marie, l’absence de péché sera totale. Jamais chez Elle la moindre faute vénielle, jamais la moindre imperfection. Durant tout le cours de son pèlerinage terrestre la « Sans-Tache », ignorera absolument cet aiguillon de la concupiscence qui attire vers le bas, cette écharde dans la chair qui nous tourmente si fort à certaines heures. C’est pourquoi l’Eglise a toujours fait sienne la réflexion de Saint Augustin : « Quand il s’agit de péché, je ne veux pas qu’il en soit question pour Elle ».

Voyons maintenant, frères et sœurs, en quoi consiste l’aspect positif de cette parfaite sanctification de la Vierge. Nous nous le rappelons chaque fois que nous récitons la Salutation Angélique « Je te salue, Pleine de grâce ». Oui, l’inestimable cadeau de joyeux avènement qu’Elle reçut de son Fils, ce fut une plénitude inimaginable de grâce sanctifiante, qui l’éleva d’emblée à un état d’union très intime avec Dieu. Ce qui, pour les autres Saints est un sommet, fut pour Elle un point de départ. Celle qui dès le premier instant fut le Temple vivant de la Bienheureuse Trinité « passa donc toute sa vie sur terre, l’âme planant dans le ciel ». De son Cœur Immaculé on peut dire qu’il fut constamment cette vive flamme d’Amour dont parle Saint Jean de la Croix, une flamme qui ne cessa de monter et de croître en intensité jusqu’à sa fusion définitive dans l’océan de feu de la Trinité au jour de l’Assomption.

Frères et sœurs, cette plénitude de grâce, cette Sainteté sublime, qui fait de Marie la créature la plus proche de la Sainte Trinité, ne l’isole pas pour autant des pauvres pécheurs que nous sommes. Bien qu’Elle ne soit pas née pécheresse, Elle est une fille de notre race et demeure donc l’une d’entre nous, notre sœur en humanité. Comme le Christ Jésus, à la fois sans péché et pourtant Rédempteur, sans faiblesse et cependant compatissant, Marie est venue au monde pour nous en même temps que pour Lui, et Dieu ne l’a si totalement comblée, si totalement possédée que pour nous la donner plus totalement en faisant d’Elle notre Mère dans l’ordre de la grâce. Ne nous laissons donc pas décourager en face de cette prodigieuse réussite qu’est la Vierge Immaculée, disons-nous bien que sa grandeur incommensurable n’est pas autre chose, en fait, que l’œuvre de la Grâce de Dieu en Elle ; « Le Seigneur fit pour moi des merveilles » et que si Dieu nous a donné l’existence, c’est pour réaliser aussi dans nos âmes une œuvre de grâce toute semblable. Oh certes ! Nous ne sommes pas nés immaculés, mais nous pouvons le devenir, nous pouvons être « immaculisés » comme disait Saint Maximilien Kolbe, ce grand Chevalier de l’Immaculée. N’est-ce pas d’ailleurs tout le sens de notre croissance spirituelle, du développement de la grâce sanctifiante qu’à notre tour nous avons reçue, non en plénitude, c’est bien évident, mais à l’état de germe au moment du Baptême ? Croissance qui doit se réaliser peu à peu, dans l’exacte mesure où nous laissons à Dieu la liberté de nous modeler pour nous configurer à l’image de son Fils Notre Seigneur. Mystère stupéfiant de notre divinisation que Saint Paul a exprimé en ces termes :

« Dieu nous a choisis pour que nous soyons saints et sans péché devant sa Face grâce à son amour… Lui qui nous a prédestinés à être pour Lui des fils adoptifs en Jésus-Christ ».[1]

Sommes-nous assez convaincus de cela chers frères et sœurs ? Et sommes-nous assez convaincus que pour nous aider à progresser, à pas d’amour, sur cette voie de la sanctification, nous avons besoin de contempler assidûment, Celle qui est le prototype inégalable de la perfection souhaitée par Dieu : Marie Immaculée, la Toute Sainte. A force de la regarder, nous finirons bien par l’imiter et donc par lui ressembler au moins un peu… Nous en avons tous fait l’expérience, une fois ou l’autre : dès qu’on s’approche d’Elle et qu’on se laisse fasciner par le charme de son regard et de son sourire, on se sent déjà meilleur, on est comme plongé dans un bain de pureté, de douceur et d’amour, on reprend courage et on trouve de nouvelles forces pour mieux prier, travailler, souffrir et aimer.

La Vierge de Lumière, « Mère du Bel Amour, de la connaissance et de la Sainte Espérance » est une Educatrice divinement experte de l’âme qui recherche son intimité et se livre entièrement à son influence maternelle. Elle sait la détacher de tout ce qui pourrait entraver ou freiner son élan « vers les choses d’En Haut ». Elle l’immunise contre le péché et l’erreur et facilite étonnamment son Union à Dieu. Elle l’embellit aussi spirituellement, la revêtant de son propre manteau de Lumière et d’Amour.

Oui ! Qu’elle est heureuse l’âme qui ayant compris ce grand secret de la vie spirituelle, s’établit par une consécration totale d’elle-même dans le Cœur Immaculé de Marie. Elle est dans un ascenseur qui peut l’élever, si elle est fidèle, jusqu’aux plus hauts sommets de l’Amour et de l’Union à Dieu.


[1] Eph. 1, 4-5

 

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